Voici l'intégralité du message qu'a adressé ce mardi Emmanuelle Pérès, directrice de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, aux organisateurs d'accueils collectifs de mineurs :
"Mesdames, Messieurs,
Le renforcement des mesures de lutte contre l'épidémie de covid-19 nécessite l’adoption de mesures visant à la contenir. C’est dans cet objectif de santé publique qu’a été adopté le décret n° 2021-955 du 19 juillet 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.
Il précise les conditions d’application du passeport sanitaire aux activités susceptibles d’être organisées dans le cadre des accueils collectifs de mineurs, à compter du 21 juillet 2021.
Le passeport sanitaire est étendu à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes. Ainsi, dans le cadre de leurs activités de loisirs, sportives et culturelles, les encadrants des accueils collectifs de mineurs devront respecter les règles prescrites.
Pour votre complète information, le passeport sanitaire se compose :
- soit du résultat d'un test PCR ou examen de dépistage réalisé moins de 48 heures avant l'accès à l'établissement, au lieu ou à l'évènement,
- soit d’un certificat de rétablissement délivré à la suite d'une contamination par la covid-19,
- soit d’un justificatif de statut vaccinal attestant d'un schéma vaccinal complet de l'un des vaccins contre la covid-19 ayant fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'agence européenne du médicament.
J’appelle par ailleurs votre attention sur l’aération des locaux qui doit être la plus fréquente possible pour un renouvellement régulier de l’air. Pour votre complète information, vous trouverez, en pièce jointe, une fiche "repères" en date du mois d’avril 2021 pour l’aération et la ventilation des espaces clos .
Les services compétents en matière de suivi des accueils collectifs de mineurs restent à votre disposition, dans chaque département, pour vous apporter l'appui nécessaire à leur mise en œuvre.
Sincèrement,
Emmanuelle PERES
Directrice de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative
Déléguée interministérielle à la jeunesse"
Attention, cette première communication de la DJEPVA, assez ambigüe, a été complétée d'un autre mail le 21 juillet, pour préciser que le pass sanitaire ne sera requis pour les animateurs que pour les sorties dans certains lieux de loisirs ou d'activité.
Commentaires (6)
Bonjour,
Vous devriez changer le titre de votre article, il y a un emballement aujourd'hui sur le sujet pour rien. Ce mail de Mme Peres était juste mal formulé mais il n'apporte rien de nouveau : les ACM ne sont pas considérés comme des lieux de loisirs ou culture et donc les encadrants ne sont concernés que dans le cadre de sorties dans ces dits lieux (théâtres, cinémas, musées...), lieux dont la liste exhaustive figure ici : https://www.gouvernement.fr/ou-le-pass-sanitaire-est-il-obligatoire . Beaucoup de bruit pour rien donc...
Cdt
Ce que cela veut dire c'est qu'on ne peut plus emmener les enfant visiter un château ou tout lieu recevant du public....
Ce que cela veut dire c'est qu'on ne peut plus emmener les enfants visiter un château ou tout lieu recevant du public....
Vous pouvez tout à fait maintenir un programme de visites et d'activités dans des lieux de loisirs, mais à condition que les animateurs possèdent leur pass sanitaire.
Oui, mais justement le titre "les encadrants d'ACM concernés dès le 21 juillet" est quand même un peu alarmiste. Il s'agit juste de dire que les encadrants d'ACM ne sont pas au dessus des lois, pourquoi l'auraient-ils été ? Beaucoup de bruit our pas grand chose, et cet article partagé sur facebook a laissé croire à pas mal d'anipateurs que le pass sanitaire leur était imposé dans le seul cadre de leur fonction.
En l'occurence, le titre de l'article ne fait que citer ce que disait la directrice de la DJEPVA dans son mail. Ce choix prudent a été fait en raison de l'ambiguité de la formulation utilisée, il ne nous appartenait pas de dire autre chose que les consignes officielles données par le ministère. Nous avons d'ailleurs dès le lendemain publié un autre article avec les précisions apportées par Emmanuelle Pérès, face au flot de réactions et de questionnement suscité par sa première communication peu claire.
David Jecko, rédacteur en chef