Après la possibilité de s’inscrire au Bafd à 18 ans au lieu de 21 ans, les jeunes peuvent désormais participer à la première saison de formation générale du Bafa dès qu’ils ont atteint leur seizième anniversaire. Cette décision fait partie des vingt-cinq mesures annoncées dans le cadre du plan gouvernemental « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs ».
Ouvrir l’accès au Bafa dès 16 ans est une bonne décision, car il n’existe aucune raison pour que des jeunes ne puissent pas devenir animateur·ices dès cet âge.
Revaloriser les salaires, proposer des conditions de travail respectueuses… sont des premiers pas dans la bonne direction. Pour aller plus loin, il faut repenser le modèle économique du secteur et cela implique de faire des choix tant au niveau local que national.
Malgré le manque d’animateurs, chaque structure de loisirs cherche à tirer son épingle du jeu et à recruter parfois coûte que coûte des animateurs. Les moyens mis en œuvre varient grandement mais il se dégage quelques tendances.
Issu directement des travaux des Assises de l’animation, le plan « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs » initié par Sarah El Haïry, secrétaire d’État à la Jeunesse, définit 25 mesures dont l’objectif affiché est d’améliorer les conditions d’exercice de l’animation, pour les enfants et les familles qui en bénéficient comme pour les animateurs. Une instruction détaille les mesures applicables depuis la rentrée 2022.
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Accompagner un jeune professionnel est une situation courante dans le monde du travail et en particulier dans l’animation. De fait, ce travail réside même au cœur de la fonction de direction. Explorons ce sujet…