Le métier d’animateur·ice en accueil de loisirs appartient au secteur du care (1) ; il est invisibilisé, mal payé, peu formé, majoritairement féminin et relevant de la sphère privée. Il est en crise, les jeunes s’en détournent, les travailleur·euses n’y restent que peu de temps… et ni les réformes successives ni les grandes réunions ministérielles n’y changent rien.
Malgré le manque d’animateurs, chaque structure de loisirs cherche à tirer son épingle du jeu et à recruter parfois coûte que coûte des animateurs. Les moyens mis en œuvre varient grandement mais il se dégage quelques tendances.
Le manque d’animateurs est flagrant : il met en péril l’égalité d’accès aux loisirs et remet en question le système établi. Le métier doit être valorisé, tout le monde est d’accord… mais les leviers évoqués ne sont pas les mêmes, qu’on soit employeur ou salarié.