La lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans les accueils collectifs de mineurs a été annoncée ces derniers mois comme une priorité ministérielle. Qu’en est-il et quelles dispositions concrètes ont été prises ?
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Annoncé en février dernier à l’occasion de la conclusion des Assises de l’Animation, le comité de filière Animation a été installé le 20 octobre à Paris. Précisions sur ses objectifs, sa composition et sa feuille de route.
Revaloriser les salaires, proposer des conditions de travail respectueuses… sont des premiers pas dans la bonne direction. Pour aller plus loin, il faut repenser le modèle économique du secteur et cela implique de faire des choix tant au niveau local que national.
Peut-on dire, au vu des choix gouvernementaux, que la jeunesse est bel et bien une priorité et que les pouvoirs publics se donnent les moyens de la protéger, de contribuer à la construction de son identité et de proposer des loisirs accessibles à tous ?
Issu directement des travaux des Assises de l’animation, le plan « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs » initié par Sarah El Haïry, secrétaire d’État à la Jeunesse, définit 25 mesures dont l’objectif affiché est d’améliorer les conditions d’exercice de l’animation, pour les enfants et les familles qui en bénéficient comme pour les animateurs. Une instruction détaille les mesures applicables depuis la rentrée 2022.