Désobéir pour des raisons déontologiques : jusqu’où peut-on aller ?
Travailler, c’est en partie se conformer (à une pratique, à un cadre de référence), et c’est aussi initier, s’engager, inventer. La question de l’obéissance est assez délicate, mais qu’en est-il de la désobéissance ? Existe-t-elle au travail, et si oui, comment se manifeste-t-elle, et jusqu’où est-elle envisageable ?
De mille et une manières, nous entendons parler de désobéissance. Au-delà du monde de l’animation, il n’est plus rare maintenant d’entendre parler de désobéissance civile, par exemple dans le contexte des diverses inactions publiques constatées au regard du changement climatique. Cette émergence de plus en plus courante dans la sphère publique d’un concept auparavant « réservé » à une minorité est probablement, d’un point de vue démocratique, une belle nourriture, un appel à réflexion.
Ces dernières années, en étant sur le terrain, nous avons pu repérer une sorte de résonance de ce phénomène sociétal dans la pratique de l’animation. On y trouve les quelques ingrédients suivants :
• être fondamentalement attentif au bien-être de l’enfant ou des professionnels accueillis ; pour ce qui concerne l’enfance, on pourrait dire une motivation pour contribuer au développement de l’enfant, au meilleur développement possible ;
• un regard critique, voire un profond désaccord, sur la manière dont les instances dirigeantes, quelles que soient leurs natures (associatives, électives…), …
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- Titre :
- Désobéir pour des raisons déontologiques : jusqu’où peut-on aller ?
- Auteur :
- Pascal Mullard
- Publication :
- 16 octobre 2024
- Source :
- https://www.jdanimation.fr/node/358
- Droits :
- © Martin Média / Le Journal de l'Animation
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